Obésite

Vous envisagez d’avoir recours à une chirurgie bariatrique.

La Clinique Claude Bernard est reconnue pour la qualité de sa prise en charge et le suivi des bonnes pratiques en chirurgie bariatrique recommandées par l’HAS.

Elle est labellisée par le CINFO et par la SOFFCO.

Elle dispose d’un plateau technique et d’une équipe pluridisciplinaire pour assurer l’ensemble de votre parcours pré et post opératoire.

 

Pour démarrer votre évaluation et prise en charge :

Prenez rendez-vous avec un de nos chirurgiens 

Docteur ATTARI Mohamed 

Docteur SBAÏ-IDRISSI Mohamed

Docteur TAHRAT Mohamed

 

Pour de plus amples renseignement, contacter la coordinatrice

Madame LAMANTHE Caroline : caroline.lamanthe@ramsaysante.fr

 

Qui peut bénéficier de ces interventions en chirurgie bariatrique ?

La prise en charge et le traitement de l’obésité :

Les recommandations françaises et internationales s’accordent sur le fait que la prise en charge de l’obésité doit être globale, pluridisciplinaire et à long terme.

Les objectifs du traitement ne se réduisent pas à la perte de poids ; le traitement des complications est un objectif primordial quelles que soient l'évolution pondérale et les difficultés du contrôle du poids.

Les approches sont complémentaires et reposent sur :

- les conseils diététiques,

- l’activité physique,

- la prise en charge des troubles du comportement alimentaire (TCA) ,

- les éventuelles difficultés psychologiques,

- le traitement des comorbidités et des complications de l'obésité.

 

Le traitement médicamenteux chez l’adulte n’est indiqué que dans les conditions suivantes  : 

- Patients obèses (IMC ≥ 30 kg/m2 ) ou en surpoids (IMC ≥ 27-28 kg/m2 ) avec des facteurs de risque associés ; 

- En cas d’échec des mesures hygiéno-diététiques (régime hypocalorique + exercice physique +/- thérapie comportementale) poursuivies pendant une durée variable (3-6 mois) ou non précisée, l’échec étant défini ou non.

 

Le traitement chirurgical n’est proposé qu’en seconde intention, après échec du traitement médical bien conduit, chez des sujets avec IMC ≥ 40 kg/m2 ou avec un IMC ≥ 35 kg/m2 associé à des comorbidités.

 

Quel est l'impact de l'obésité sur la santé ?

L’obésité est une maladie chronique qui nécessite une prise en charge au long cours.

Ses conséquences sur la santé sont nombreuses, allant d’un risque accru de décès prématuré à plusieurs maladies non mortelles ayant des effets indésirables sur la qualité de vie.

D’après l’étude de Framingham, l’obésité à l’âge de 40 ans réduit l’espérance de vie de 7,1 ans chez les femmes et de 5,8 ans chez les hommes non fumeurs. 

Troubles métaboliques associés à l’obésité 

L’obésité prédispose à un certain nombre de facteurs de risque cardio-vasculaires, notamment l’hypertension artérielle (HTA), l’hypercholestérolémie et une altération de la tolérance au glucose.

La définition par l’International Diabetes Federation (IDF) du syndrome métabolique associe une obésité centrale (définie pour les personnes d’origine européenne par un tour de taille supérieur à 94 cm chez l'homme et à 80 cm chez la femme) et deux des quatre facteurs suivants :   

- Elévation des triglycérides (≥ 1,50 g/l) ou l’existence d’un traitement spécifique ; 

- Abaissement du HDL-cholestérol (0,40 g/l chez l'homme, 0,50 g/l chez la femme) ou l’existence d’un traitement spécifique ; 

- Elévation de la pression artérielle (≥ 130/85 mmHg) ou l’existence d’un traitement pour une hypertension précédemment diagnostiquée ; 

- Hyperglycémie à jeun (1 g/l) ou diabète de type 2 précédemment diagnostiqué.

Il existe une association positive entre l’obésité et le risque de présenter un diabète de type 2. Dans l’étude Ecodia menée en France en 1999, 46 % des patients diabétiques avaient un IMC ≥ 30 kg/m2 (11). Au cours de l’enquête Obépi 2006, au-delà d’un IMC ≥ 30 kg/m2 , 9,9 % des patients obèses ont déclaré recevoir un traitement antidiabétique oral ; l’obésité multipliait par 8 la prévalence de diabète de type 2. L’IMC et le tour de taille seraient des facteurs prédictifs indépendants de diabète de type 2 ; chez l’homme le tour de taille serait plus fortement prédictif que l’IMC d’après l’étude de Wang et al. (étude de cohorte prospective qui incluait 27 270 hommes, suivis pendant 13 ans).

La dyslipidémie liée à l’obésité est caractérisée par une élévation du cholestérol, du LDL cholestérol, des apo B, des triglycérides et une baisse du HDL-cholestérol. Dans l’étude Obépi 2006, l’obésité multipliait par 3 le risque d’être traité pour dyslipidémie.

Obésité et risque cardio-vasculaire

Les patients obèses présentent un risque accru d’HTA par rapport aux patients non obèses. Les tensions systoliques et diastoliques augmentent toutes deux avec l’IMC. Dans l’étude Obépi 2006, l’obésité multipliait par 4 la prévalence de l’HTA .

Outre l’association positive à un certain nombre de facteurs de risque cardio-vasculaires, l’obésité serait un facteur de risque indépendant des cardiopathies coronariennes.

Obésité et risque de cancer

Il existerait une association positive entre le surpoids et certains cancers, en particulier les cancers hormonodépendants et gastro-intestinaux. Dans une étude prospective ayant inclus plus de 900 000 adultes en 1982 suivis pendant 16 ans, 57 145 décès par cancer survenaient pendant la période de suivi. Les auteurs étudiaient le risque de cancer en fonction de l’IMC à l’inclusion dans un modèle d’analyse multivariée.

Pour les sujets ayant une Obésité : prise en charge chirurgicale chez l’adulte HAS / Service des bonnes pratiques professionnelles – janvier 2009 - IMC égal ou supérieur à 40 kg/m², le risque relatif de décès par cancer était de 1,52 [1,13- 2,05] chez l’homme et de 1,62 [1,40-1,87] chez la femme ; le risque relatif de décès par cancer colorectal était de 1,84 [1,39-2,41] chez l’homme (pour un IMC ≥ 35 kg/m2 ) et de 1,46 [0,95-2,24] chez la femme (pour un IMC ≥ 40 kg/m2 ) et le risque relatif de décès par cancer de l’utérus de 6,25 [3,75-10,42].

Autres pathologies associées à l’obésité 

Pathologies respiratoires

La prévalence de l’asthme est de 25 % chez les patients obèses. Par ailleurs, 70 % des patients présentant un syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) ont un IMC ≥ 30 kg/m2. 

Pathologies ostéo-articulaires

Le risque de survenue d’une arthrose est augmenté dès que l’IMC est supérieur à 25 kg/m². Les symptômes ostéo-articulaires favorisent la sédentarité et limitent les possibilités d’activité physique. 

Pathologies digestives

L’obésité est associée avec une fréquence élevée de lithiases biliaires, de reflux gastroœsophagiens et de stéatoses hépatiques. 

Pathologies psychiatriques

ne étude en population sur 40 000 individus réalisée entre 1988 et 1994 a montré que les patientes obèses (IMC ≥ 30 kg/m2 ) avaient 1,8 fois plus de risque de faire un épisode de dépression majeur dans le mois précédent que les femmes de poids moyen (IMC entre 18,5 et 25) ; les patients (hommes ou femmes) avec IMC ≥ 40 kg/m2 avaient 5 fois plus de risque de faire un épisode de dépression majeur dans le mois précédent que les individus de poids moyen (OR = 4,98, IC95 % 2,07-11,99).

Altération de la qualité de vie

L’obésité peut entraîner des handicaps physiques et des difficultés d’insertion des les lieux de vie communs : regard des autres, lieux de transport, difficultés d’insertion professionnelle, d’accès aux droits. Elle est également source de déstabilisation psychosociale et de souffrances psychiques qui peuvent être graves et difficiles à traiter.

 

Quels sont les chirurgies proposées ?

Le choix de la chirurgie se fait en fonction de votre évaluation pré opératoire. La décision est prise avec vous et avec votre chirurgien en concertation avec son équipe pluridisciplinaire.

Les différentes chirurgies bariatriques :

- By-Pass gastrique en Y

- Anneau gastrique

- Sleeve gastrectomie

 

Votre parcours pré-opératoire :

 

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